Artillerie Antiaérienne belge 1914-1940

35,00

Description

La Première guerre mondiale accélère et amplifie les progrès techniques de la fin du XIXe s. Elle porte en elle les germes de la suivante. La mobilisation de l’industrie et des sciences engendre les grandes découvertes qui amèneront à la guerre moderne (avions, chars, radio, armes chimiques, etc.) y seront essayées avec plus ou moins de réussite. Les premiers bombardements aériens ont lieu à Liège et à Anvers dès le début de la guerre ; les Belges n’ont que des armes improvisées pour y répondre. Avec la stabilisation du front, on voit apparaître sur le champ de bataille des armes nouvelles comme l’artillerie de tranchée (déjà traitée), et l’artillerie antiaérienne se développe et s’organise.

Tout comme l’armée belge, l’artillerie est vite réduite entre les deux guerres ; elle connaît une évolution technique limitée et une motorisation très partielle. L’atmosphère est à l’optimisme suite aux traités internationaux, et aux économies suite aux graves crises économiques. Le réveil tardif sera douloureux. On renforce alors, dans l’urgence, la position fortifiée de Liège en construisant d’onéreux  nouveaux forts équipés d’une artillerie modernisée ; tous ne résisteront pas avec le même bonheur. Mais des domaines vitaux (chars, avions de combat, artillerie antiaérienne) ont été négligés pour de (mauvaises) raisons politiques et militaires et par suite de (mauvaises) priorités dans les dépenses. Malgré cela, l’artillerie antiaérienne belge se battra courageusement contre la domination aérienne allemande. La campagne de 1940 est décrite par de nombreux témoignages d’acteurs directs.

Comme dans chacun de ses livres, l’auteur ajoute à l’organisation et à la description des matériels, une analyse de la technique des tirs et de la tactique de l’arme. Une illustration abondante, des notes explicatives et des descriptions devraient faciliter la compréhension d’une terminologie qui n’est pas toujours très abordable. Dans l’Entre-deux-guerres, les dénominations des pièces antiaériennes ont été très différentes selon les administrations, les sources et les témoins. Cela a créé une confusion sérieuse dans les modèles, même au sein de l’armée de l’époque, au point qu’une clarification sur les dénominations réglementaires sera éditée en 1939, mais sans trop d’effets car le mal était fait. De nombreux auteurs s’y sont perdus, et il y a de quoi. Après maintes recherches et recoupements, l’auteur cite les différentes dénominations dans la description des matériels. Il vous donne également des indications pour les distinguer et les reconnaître.

Le livre devrait compter 200 pages ; il comporte une partie historique, un cahier technique, et quelques curiosités en addenda.

Riche illustration, nombreux inédits et certains scoops.